Avant de s’appeler Saint-Bertrand-de-Comminges, la ville a d’abord porté, dans l’Antiquité, le nom de Lugdunum, chef-lieu de la cité des Convènes (Convenae), dont le territoire couvrait approximativement le Comminges actuel jusqu’au Val d’Aran.
Une situation géographique stratégique
Sa situation géographique entre plaine et montagne et sa position de carrefour entre la Garonne et les vallées pyrénéennes ont largement contribué à la richesse économique de la cité. Vers 120, la cité obtient le statut privilégié de colonie, ce qui témoigne de l’importance de ce chef-lieu. Cette mesure donne à l’ensemble de ses habitants le titre de citoyen romain et les droits s’y rattachant. Les premières mentions d’un évêque à Saint-Bertrand-de-Comminges remontent au 5ᵉ siècle. Les périodes suivantes jusqu’au 11ᵉ siècle sont moins bien connues en raison de vestiges archéologiques fragmentaires et de l’absence de textes. L’arrivée en 1083 de Bertrand de L’Isle, comme évêque du Comminges, marque le début d’importants travaux pour la reconstruction de la cathédrale en ville haute. L’édifice que l’on visite aujourd’hui a été très largement remanié à l’époque gothique puis à la Renaissance.
En 1793, le partage de l’évêché et le départ de la communauté religieuse marquent le repli du village qui va perdre une part importante de son activité et de son rayonnement.