Il est coutume de dire que cette librairie fut le nid de la Résistance toulousaine. Étudiants, professeurs, médecins, syndicalistes de toutes opinions se réunissaient autour de l’italien Silvio Trentin, fin analyste des méthodes fascistes.
Le premier groupe de Résistance, le réseau Bertaux, est né dans l’arrière-boutique de la librairie et a organisé le premier parachutage en Haute-Garonne, dans les champs de Fonsorbes.
Indépendant et novateur, le mouvement Libérer et Fédérer, à l’origine d’un journal et de maquis, s’y est développé avant que la police ne vienne fermer la librairie.