L’imprimerie des frères Lion

La diffusion des idées de la Résistance a été l’un des grands enjeux du combat clandestin. Parler de liberté à une heure où la censure régnait et où la propagande vichyste battait son plein, n’était pas chose aisée. Les journaux de la Résistance, les tracts, les faux papiers toulousains sont en particulier imprimés chez les frères Lion.


Raoul Lion était propriétaire de l’imprimerie familiale au numéro 2 rue Romiguières, Henri a quant à lui ouvert une seconde imprimerie au 23 rue Saint-Etienne, aujourd’hui rue Croix-Baragnon. Soupçonnant leurs activités, la Gestapo fait infiltrer l’atelier d’Henri Lion par un espion se faisant passer pour un résistant. En février 1944, une souricière de la police allemande est organisée à l’imprimerie. L’ensemble du personnel est arrêté, ainsi que tous ceux qui se présentent à l’imprimerie dans les jours qui suivent.
Une quarantaine de personnes sont ainsi prises dans la souricière.


Arrêtés, torturés, les frères Lion et leurs employés sont déportés, les hommes au camp de concentration de Mauthausen, et les femmes à celui de Ravensbrück. Parmi eux, le jeune Georges Séguy qui était apprenti typographe et membre des FTPF (Francs-tireurs et partisans français) ou encore Marcelle Fontès, résistante et employée d’Henri Lion.

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