Cette prison militaire oubliée reflète l’atmosphère de répression dans l’ensemble du département. Les camps de Noé et du Récébédou à Portet-sur-Garonne ont enfermé des milliers de personnes, Républicains espagnols, étrangers, Juifs, Tsiganes, opposants politiques.
De même, la prison Saint-Michel a détenu de nombreux résistants arrêtés dans le département. Ces camps et prisons furent souvent les antichambres de la déportation vers les camps de concentration et les centres de mise à mort nazis. En avril 1943, Jeanine Morisse, 21 ans, agente de liaison du réseau Prunus (ou réseau Eugène) y est emprisonnée, elle raconte sa détention dans son autobiographie.