Mémoires de la Résistance locale

Les mois qui suivent la Libération sont d’une grande richesse institutionnelle et mémorielle. La 1ʳᵉ Armée Française part à la reconquête de l’Europe, et le pays renaît malgré les difficultés quotidiennes persistantes. La République est rétablie, mais le pays attend encore le retour des déportés et des prisonniers de guerre. Bien avant la capitulation de l’Allemagne le 8 mai 1945, la France s’engage dans la reconstruction de son identité nationale. On observe aussi une volonté précoce des acteurs locaux de marquer leur territoire et de créer leurs propres supports de mémoire.

1945, rendre compte de la Déportation


Déporté comme Roger Rudloff, Service du Travail Obligatoire comme André Terrail et prisonnier de guerre comme Noël Adoue, trois situations fondamentalement différentes et un même document : la carte de rapatrié.

Livre de croquis réalisés par Léon Delarbre en déportation, malgré les interdictions, édité dès 1945,

Raconter à son retour de déportation – Jeanine Morisse Messerli (1921-2021), résistante Toulousaine appartenant au réseau allié Prunus Buckmaster déportée à Ravensbrück, 2010.
Le récit impossible au retour de déportation – Hélène Stern (1923-2020), juive toulousaine, déportée à Auschwitz-Birkenau, 2019.

Mémoires de la Résistance locale


Lecture audio – L’appel à la jeunesse de Jean Cassou, résistant Toulousain.
Témoigner pour la première fois à 99 ans – Paule Piquepé Bloch (1924 – ), résistante et fille de Bernard Piquepé résistant maquisard mort en déportation, 2023.
L’importance du témoignage – Raymonde Vié Lamouille (1925-2019), résistante toulousaine de 15 ans, 2010.

Zoom – Le Monument à la gloire de la Résistance

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